Source : wikipedia
LUC LONG

Luc Long est né à Marseille en 1953
Dès ses 12 ans, il effectue des fouilles en amateur à Roquevaire, chez sa grand-mère1.
En 1969, sa famille déménage pour Arles. Au nord de cette ville, il pratique la plongée sous-marine,. Il suit les cours d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à l’Université d’Aix-en-Provence et obtient le diplôme DEA1.
En 1979, il entre au DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines), spécialisé en archéologie sous-marine .
Major du concours externe d’état en 1982, il devient Conservateur en chef du Patrimoine au DRASSM. Missionné par le Ministère des Affaires étrangères, il dirige ou co-dirige, entre 1986 et 2006, des fouilles sous-marines au Gabon, en Libye, à Malte et en Italie.
Membre du comité scientifique du Parc National des Calanques (Marseille), il est chercheur rattaché au CNRS Université Paul-Valéry/Montpellier 3) et enseigne l’archéologie sous-marine à l’Université de Nîmes et à l’Université d’Aix-Marseille).
Spécialisé très tôt dans la photogrammétrie des épaves sur les sites archéologiques hostiles à la plongée (courant, faible visibilité). Expert, par ailleurs, dans l’étude des gisements romains, grecs et étrusques, son rayon d’intervention et ses pôles d’intérêt de la grotte Cosquer à l’aéronef de Saint-Exupéry) font de lui un généraliste des épaves.
Luc Long commence à être connu en 2004 pour la découverte dans le Rhône, à Arles, avec son équipe, du chaland romain Arles-Rhône qui est déclaré trésor national.
Toutefois, c’est plus particulièrement la découverte avec son équipe dans le même fleuve en 2007 du buste de César (Buste d’Arles) qui « fait la une des journaux » dans le monde entier. Ce buste de Jules César, daté de 46 av. J.-C., est possiblement l’une des deux seules rares sculptures connue et réalisée de son vivant.
La médiatisation et l’importance scientifique de ces découvertes ont contribué à agrandir le Musée d’Arles et à lancer la construction de l’André Malraux, le nouveau navire de recherches du DRASSM.
Luc Long concentre aujourd’hui ses recherches sur l’histoire du port fluvial d’Arles et de son avant-port maritime aux Saintes-Maries-de-la-Mer, au débouché d’un ancien bras du Rhône (le Rhône de Saint-Ferréol). C’est dans ce secteur qu’un Musée d’Archéologie Sous-Marine sera inauguré en 2022.
En 2018, il met au jour, dans la rive gauche du Rhône à Arles, une épave romaine datant du IVe siècle contenant notamment de l’or.
Luc Long est l’auteur de plus de 300 articles scientifiques et directeur de l’expertise ou de la fouille de 250 gisements archéologiques (en cumul plus de 10 000 heures de plongée)
Distinction
Il est élu en 2016 au fauteuil no 7 de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille.
Ouvrages
- Avec Michel L’Hour, L’Archéologie sous-marine, Rennes, Ouest-France, 1986 .
- Avec M. L’Hour et Éric Rieth, Le Mauritius : la mémoire engloutie, Paris, Casterman, 1989 .
- Avec Catherine Baudoin et Bernard Liou, Une cargaison de bronzes hellénistiques : l’épave Fourmigue C à Golfe-Juan, Paris, CNRS Éditions, 1994.
- Dir. avec Patrice Pomey et Jean-Christophe Sourisseau, Les Étrusques en mer : épaves d’Antibes à Marseille, Aix-en-Provence, Édisud, 2002.
- Secrets du Rhône : les trésors archéologiques du fleuve à Arles, Arles, Actes Sud, 2008 .
- Dir. avec Pascale Picard, César, le Rhône pour mémoire : vingt ans de fouilles dans le fleuve à Arles, Arles, Actes Sud, 2009.
- 30 ans d’archéologie dessinée : carnet de fouilles sous-marines du Rhône à la Camargue (préf. Clara Dupont-Monod et Michel Vazquez), Autun, Mergoil, 2016..
- Camargue maritime : d’Artémis à Baroncelli : sur les traces des trésors enfouis au large des Saintes-Maries-de-la-Mer, Georges Naef, 2021.